Marcel Dobler, conseiller national PLR de Saint-Gall, décrit un « désavantage structurel ». Il estime que l'objectif de 10 % de femmes dans l'armée d'ici 2030 est inaccessible sans résoudre ce problème. Par une motion, il demande la suppression de ces obstacles. Le Conseil fédéral approuve et prévoit une révision dans le cadre de la « Stratégie Égalité 2030 » militaire.
L'armée risque de perdre des officiers talentueux et motivés
Cécile Klusák, sergente et rédactrice en chef de « Soldat Suisse », explique la situation. « Les carrières longues dans l'armée deviennent impossibles pour les personnes à temps partiel ou les parents. Cela entraîne la perte d'officiers compétents et dévoués, souvent des femmes. » Elle propose une augmentation de la paye minimale ou de la solde pour mieux reconnaître leur engagement.
Exemples concrets qui provoquent l'indignation
Au printemps, le cas d'une officière supérieure a suscité des débats. Malgré environ 1000 jours de service, cette mère gagnait presque comme un simple soldat. Un major avec un salaire médian de 85 000 francs reçoit environ 233 francs d'APG par jour. Cependant, une mère considérée inactive obtient le minimum, entre 110 et 138 francs.
Soutien politique étendu
La motion de Marcel Dobler est signée par des élus de tous partis. Fabian Molina, socialiste, rappelle que l'aspect financier seul ne suffit pas : « Il faut également combattre les agressions sexuelles et la culture machiste encore trop présente dans l'armée. »
La motion de Marcel Dobler est cosignée par des élus de tous les partis. Le socialiste Fabian Molina rappelle toutefois que l’argent ne suffira pas: «Il faut aussi lutter contre les agressions sexuelles et la culture machiste qui reste trop présente dans l’armée.»