Procès d'un ancien entraîneur d'impro pour violences sur mineurs

Le procès d'un ancien coach d'improvisation a débuté ce lundi au tribunal de Vevey. Huit des plaignants étaient mineurs au moment des faits allégués.

Procès d'un ancien entraîneur d'impro pour violences sur mineurs
Un acteur de 34 ans du canton de Vaud est jugé à Vevey. Il fait face à onze accusations d'agressions sexuelles sur mineurs et un viol. Ces événements se seraient produits entre 2009 et 2020, pendant des soirées privées souvent marquées par la consommation d'alcool, selon la RTS qui couvre le procès. Des jeunes de 14 à 18 ans sont concernés. La plupart étaient ses élèves en cours d'improvisation. Huit plaignants étaient mineurs lors des incidents.

Lundi, les victimes présumées ont témoigné de gestes non consentis, comme des baisers forcés ou des attouchements. L'une décrit l'accusé comme « impressionnant et charismatique ». Une autre le voit comme un « manipulateur toxique » qui l'a amenée à des pensées sombres. Lui affirme qu'il s'agissait d'« actes d'amour », bien qu'il connaissait leur âge. Ancien coach d'impro, il a dit avoir cherché à être aimé, d'après la RTS. Le ministère public estime qu'il a créé un lien de dépendance. Les plaintes ont commencé en 2017, mais certains délais légaux sont expirés. Le procès reprend ce mardi.

Lundi, les victimes présumées ont raconté, parfois avec des détails crus, des baisers forcés ou encore des attouchements non consentis. L'une d'elles décrit l'accusé comme «impressionnant et charismatique». Une autre parle d'un «manipulateur, toxique», qui l’a poussée à avoir «des idées noires». Pour le prévenu, pourtant conscient de l’âge de ces jeunes l'époque, il s'agissait «d'actes d'amour». Aujourd'hui ancien entraîneur d'impro, il a déclaré qu'il avait eu besoin d'être aimé, relate la RTS. Mais le Ministère public considère que l'accusé, alors perçu comme une figure incontournable de l'impro, a instauré un rapport de dépendance avec ces jeunes. Les plaintes ont été déposées à partir de 2017. Mais plusieurs faits sont prescrits. Le procès se poursuit mardi.