Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a avoué samedi qu'elle n'est pas optimiste sur l'éventualité de sanctions contre Israël par les Vingt-Sept, malgré la crise humanitaire à Gaza.
La Commission européenne a suggéré d'arrêter les financements aux start-ups israéliennes, mais même cette proposition modérée n'a pas été acceptée à cause des désaccords entre pays membres.
De la discussion à l'action
Le Danemark, qui préside le conseil de l'UE, est favorable à une approche évitant la règle de l'unanimité en politique étrangère, par exemple en interdisant les importations des colonies israéliennes.
La règle de l'unanimité bloque aussi les décisions sur l'Ukraine en raison de l'opposition de la Hongrie, et le ministre danois critique cette situation en comparant à un convoi où le plus lent impose son rythme.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a qualifié la situation à Gaza de tragédie, avec une famine critique selon le Programme alimentaire mondial.
Malgré les pressions internationales, le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu veut poursuivre l'offensive à Gaza pour éliminer le Hamas et libérer les otages du 7 octobre.