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Le projet genevois de coparentalité est désormais permanent

Une initiative conjointe de la justice et de l'éducation vise à renforcer la coparentalité et est maintenant établie de façon durable.

Le projet genevois de coparentalité est désormais permanent
Ces actions ont impliqué 134 enfants, avec un âge moyen de 9 ans.

Trouver un accord lors d'une séparation peut être difficile. C'est pourquoi un projet expérimental a été lancé à Genève. Le département de l'éducation et le système judiciaire ont collaboré pour aider les parents non mariés à surmonter cette épreuve. L'objectif est de promouvoir la coparentalité en mettant l'accent sur le bien-être des enfants. En cas de conflit, un parent peut saisir le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant (TPAE). « Par exemple, pour demander une garde partagée ou plus de temps de visite », indique Pierre-Alain Chatelan, président du TPAE.

Le tribunal fait alors appel au Service d'évaluation et d'accompagnement de la séparation parentale (SEASP). « Nous planifions une première rencontre avec chaque parent dans un délai de quinze jours en général », a expliqué la cheffe de service, Amarda Thanasi. Le SEASP évalue l'éligibilité du dossier, en excluant les cas de violence domestique ou de multiples procédures. Il opte ensuite pour la rédaction d'un rapport ou le début d'un accompagnement.

Inspiration des systèmes judiciaires belge et allemand

« Les parents ont ensuite trois mois pour négocier un accord avec notre soutien », a détaillé Amarda Thanasi. Le SEASP vérifie que l'accord sert l'intérêt de l'enfant et le transmet au TPAE pour validation. En l'absence d'accord, l'affaire est portée devant un juge. « Nous nous sommes appuyés sur les expériences belge et allemande, en favorisant une intervention judiciaire rapide tout en responsabilisant les parents », selon Pierre-Alain Chatelan.