Évolution des comportements face à l'alcool aux États-Unis

Les Américains modifient leur opinion sur l'alcool, avec un nombre minimal de buveurs enregistré en 2025.

Évolution des comportements face à l'alcool aux États-Unis
Aux États-Unis, la proportion de personnes estimant que boire modérément est nocif est passée de 27% en 2000 à 53% en 2025.

Selon un sondage, les Américains consomment moins d'alcool. Une majorité pense désormais que même une consommation modérée est mauvaise pour la santé, ce qui est une première. Gallup a rapporté ces données, illustrant un changement d'attitude et un niveau historiquement bas de buveurs en 2025.

Gallup mène cette étude depuis 1939, peu après la prohibition qui interdisait l'alcool. En 2025, 54% des personnes interrogées déclarent boire de l'alcool, occasionnellement ou régulièrement. Ce taux était de 58% en 1939 et d'au moins 60% entre 1997 et 2023, selon l'institut.

La sensibilisation reste insuffisante

Les buveurs réduisent leur consommation, avec une moyenne de 2,8 verres par semaine, le chiffre le plus bas depuis 1996 selon Gallup. Mais c'est surtout la perception des effets sur la santé, suivie depuis 2001, qui a le plus changé.

La part des personnes jugeant la consommation modérée (un ou deux verres par jour) mauvaise est passée de 27% au début des années 2000 à 53% en 2025. Gallup indique que cette évolution coïncide avec une sensibilisation accrue aux risques, même pour de faibles quantités.

Malgré des progrès, les autorités sanitaires américaines considèrent la sensibilisation insuffisante. En janvier, le médecin-chef a demandé plus de mesures pour informer sur le risque de cancer lié à l'alcool, même à faible dose, regrettant que la plupart des Américains ignorent ce danger.