Environ 300 Sud-Coréens ont été arrêtés lors d’un raid du service de l’immigration américain dans une usine de batteries de Hyundai et LG en Géorgie (sud-est des États-Unis), a indiqué vendredi une source proche du dossier à l’AFP.
Le Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) a arrêté jusqu’à 450 personnes sur le site de construction de l’usine de batteries pour véhicules électriques des géants sud-coréens Hyundai (automobile) et LG (technologie), selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. Parmi les personnes arrêtées figurent «environ 300 Sud-Coréens», a précisé à l’AFP une source proche du dossier.
Les autorités américaines ont affirmé que cette opération s’inscrivait dans le cadre d’une enquête sur des personnes sans papiers. «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», a déclaré Lee Jae-woong, sans en préciser le nombre. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», a ajouté Lee Jae-woong.
Séoul a indiqué avoir envoyé du personnel diplomatique sur place. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade américaine à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette situation. Hyundai Motor Group a dit à l’AFP n’avoir aucun commentaire à faire sur cette opération. LG Energy Solution a déclaré de son côté suivre «de près la situation et recueill(ir) toutes les informations pertinentes».
«Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a souligné LG. La Corée du Sud, quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur d’électronique et possède plusieurs usines aux États-Unis.