Un homme est reconnu coupable du meurtre de sa mère âgée de 75 ans

Un homme de 55 ans a été reconnu coupable du meurtre de sa mère dans le comté de Kerry.

Miriam Burns, âgée de 75 ans, a été retrouvée morte à son domicile de la cité Ardshanavooly à Killarney le 15 août 2022.

Son fils, Billy Burns, avait plaidé non coupable du meurtre pour cause d'aliénation mentale.

Toutefois, après avoir délibéré pendant plus de six heures depuis vendredi dernier, un jury de la Cour pénale centrale l'a déclaré coupable de meurtre par un verdict unanime. Il sera condamné vendredi.

Mme Burns est décédée d'une asphyxie due à une strangulation manuelle et d'un traumatisme crânien par objet contondant.

Le procès a appris que Burns vivait dans la rue à Killarney au moment du meurtre de sa mère.

Il était rentré chez lui pour lui rendre visite le 12 août 2022 lorsqu'une dispute a éclaté.

Les voisins l'ont vu quitter la maison en criant des obscénités.

Un procureur a déclaré que Burns était retourné à la maison plus tard et y avait passé la nuit.

Miriam Burns a été vue vivante pour la dernière fois par une fenêtre de sa maison entre 20h00 et 22h30 heure locale.

Elle ne répondait plus aux appels ni aux SMS dans la nuit et on pense qu'elle a été tuée peu après 22h00.

Burns a été vu en train de partir le lendemain matin.

Il est revenu plus tard dans la nuit et est parti avec un sac à dos contenant des objets provenant de la maison, qu'il a ensuite essayé de jeter pour tenter de détruire des preuves, a-t-on expliqué au tribunal.

Lorsque la famille s'est inquiétée, elle a demandé à des voisins de prendre des nouvelles de la personne de 75 ans.

Elle a été retrouvée morte dans son salon le 15 août.

Burns a été arrêté le lendemain et a été arrêté à nouveau en février 2023 à la suite d'enquêtes complémentaires.

Le psychiatre traitant de Burns, le Dr Eugene Morgan, qui a été appelé par la défense, a déclaré au procès que l'accusé répondait aux critères du verdict spécial de non-culpabilité pour cause d'aliénation mentale.

Toutefois, le Dr Stephen Monks, psychiatre consultant à l'hôpital psychiatrique central, a déclaré qu'en dépit de la maladie mentale de Burns, celui-ci avait compris la nature et la qualité de ses actes lorsqu'il a tué sa mère.

Le Dr Margaret Bolster, pathologiste de l'État, a déclaré que le visage, le cou, le dos et les jambes de Mme Burns présentaient des lésions correspondant à des coups multiples, à une strangulation manuelle et à une possible suffocation.

Dans son réquisitoire, le procureur Sean Guerin a déclaré que le comportement agressif et violent de Burns à l'égard de sa mère ne s'expliquait pas par une maladie psychiatrique.

Il a déclaré que la véritable cause était son abus de drogues et d'alcool avant le meurtre et qu'il était contrarié.

Il a déclaré que d'autres preuves de son niveau de compréhension pouvaient être tirées du fait qu'il a nié à la police toute implication dans le meurtre de sa mère et des mensonges qu'il a racontés au sujet de ses déplacements le jour du crime.

À la suite du verdict, la juge Karen O'Connor a ajourné le prononcé de la peine jusqu'à vendredi, date à laquelle les déclarations des victimes devraient être entendues.