Il y a environ une décennie, l'auto-école de la Servette, connue pour ses tarifs bas, a coulé. Plusieurs dizaines d'élèves avaient payé pour des formations qu'ils n'ont jamais eues. Mardi, le procès de son ancien patron, poursuivi pour escroquerie et gestion défectueuse, s'est ouvert au tribunal.
La procureure a indiqué que le prix de 500 francs pour le permis en deux phases, au lieu des 700 francs normaux, ne couvrait pas les coûts. Comme le rapporte la Tribune de Genève, la société n'avait pas de comptabilité, et l'accusé prenait son salaire directement dans la caisse, augmentant ses besoins à partir de 2014 pendant que les dettes montaient. Les juges devront se demander s'il savait que les cours n'auraient pas lieu quand il encaissait les paiements en espèces.
Le parquet a demandé 20 mois de prison avec sursis. L'avocate de l'accusé a plaidé pour son acquittement. Le verdict sera annoncé plus tard.