Le gouvernement a déclaré jeudi le renvoi du chef de la Deutsche Bahn, critiqué pour les retards fréquents des trains.
Le ministre des Transports Patrick Schnieder a annoncé : 'Nous avons décidé de terminer le contrat du dirigeant ferroviaire plus tôt.' Il a décrit une situation 'grave' pour l'entreprise, avec des voyageurs mécontents de la ponctualité et des finances.
La ponctualité des trains longue distance diminue depuis des années. En 2023, elle était de 62,5%, contre 79% en 2016.
Démission avant terme
Richard Lutz, 61 ans, dirige la DB depuis 2017. Il restera jusqu'à la nomination d'un successeur. Son départ est anticipé, car son contrat courait jusqu'en 2027.
Le ministre avait prévu de statuer sur la direction avant l'été, dans le cadre d'un plan national pour les chemins de fer.
Les détails de la 'réforme' seront révélés le 22 septembre. Le ministre espère présenter la stratégie et un remplaçant rapidement. Il avait exprimé son insatisfaction face aux retards, critiqués par les voyageurs et moqués en ligne.
L'association des voyageurs a réagi froidement. Karl-Peter Naumann a déclaré : 'La situation ne s'améliorera pas en changeant les dirigeants, mais avec une meilleure politique et plus de financements.' Il a ajouté que les anciens ministres ont contribué aux problèmes actuels.
Infrastructures vieillissantes
L'entreprise, entièrement publique, souffre de réseaux anciens et d'une dette, réduite par la vente de sa filiale Schenker cet été.
La compagnie bénéficiera de 107 milliards d'euros d'aides jusqu'en 2029, dont plus de 20 milliards cette année. La majorité provient d'un fonds spécial de 500 milliards approuvé en mars.
Richard Lutz a demandé 17 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2029 pour moderniser et numériser les équipements sans attendre.