Le modèle 'Oaxaca Slip-On' a provoqué des protestations de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et des habitants de Villa Hidalgo Yalalag à Oaxaca, où les dirigeants d'Adidas se sont rendus pour rencontrer les autorités locales et les artisans fabricants de 'huaraches'.
Karen Gonzalez, directrice juridique d'Adidas Mexique, a reconnu que les chaussures s'inspiraient d'un design original de la tradition de Villa Hidalgo Yalalag et a ajouté : 'Nous comprenons que cette situation a causé du mécontentement, et nous présentons nos excuses publiques.'
Adidas avait déjà présenté des excuses et réaffirmé son engagement à collaborer avec la communauté dans un dialogue respectueux. Le designer Willy Chavarria, d'origine mexicaine, s'était également excusé.
Controverse
Les huaraches d'Oaxaca sont composées de lanières de cuir tressées. La version d'Adidas est très semblable, mais avec une semelle plus épaisse. Les artisans locaux en fabriquent jusqu'à trois paires par jour, vendues environ 20 dollars.
Le modèle 'Oaxaca Slip-On' d'Adidas a été lancé début août, mais retiré après la polémique. Le gouvernement mexicain avait envisagé de réclamer une indemnisation.
Le Mexique a déjà dénoncé l'utilisation non autorisée de l'art autochtone par de grandes marques comme Shein, Zara ou Carolina Herrera.
Le Mexique a déjà dénoncé l’utilisation non autorisée de l’art de ses communautés indigènes par de grandes marques tels la chinoise Shein, l’espagnole Zara ou la vénézuélienne Carolina Herrera.