Jeudi, les Pays-Bas et l'Ouganda ont officialisé leur intention de créer un centre de retour en Ouganda pour les réfugiés dont la demande d'asile a été refusée.
Migrants des pays voisins
Cette décision est intervenue avant les élections d'octobre, suite à la chute du gouvernement néerlandais lorsque Geert Wilders, leader d'extrême droite, a retiré son parti de la coalition après un désaccord sur les règles d'asile.
Le ministre néerlandais de l'Immigration, David Van Weel, a déclaré : 'Nous devons nous concentrer sur ce qui est faisable.' Il a rencontré le ministre ougandais des Affaires étrangères, Odongo Jeje Abubakhar, à New York lors de l'Assemblée générale de l'ONU. 'C'est pourquoi nous agissons avec l'Ouganda pour maîtriser les migrations', a-t-il ajouté.
Le plan concerne les individus originaires des pays autour de l'Ouganda qui doivent quitter les Pays-Bas mais ne peuvent être rapatriés directement ou de façon volontaire, selon le communiqué.
En transit
Les migrants seront hébergés temporairement dans un centre en Ouganda, d'où ils devront retourner dans leur pays d'origine. Les ministres ont insisté sur le respect des droits nationaux, européens et internationaux, en garantissant la protection des droits humains.
L'initiative a été critiquée dès son annonce en 2024, l'opposition la jugeant irréaliste. M. Wilders réclame des restrictions sévères sur l'asile, comme un gel des demandes, des limites au regroupement familial et l'arrêt de la construction de nouveaux centres.
Au Royaume-Uni, un projet similaire pour expulser des demandeurs d'asile vers le Rwanda a été annulé après des recours judiciaires. Il a été abandonné en 2024 sans qu'aucun transfert n'ait eu lieu.