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Scandale impliquant un entraîneur de ski suspendu

Un coach de ski a intimidé et espionné des adolescentes. Il est maintenant interdit d'exercer pendant cinq ans.

Scandale impliquant un entraîneur de ski suspendu
Image montrant une scène de ski ou l'entraîneur concerné

Un scandale éclate dans le ski junior en Suisse. Un entraîneur qui guidait des filles de 16 à 18 ans en 2019 a été sanctionné. Le Tribunal arbitral du sport a décidé que cet Italien, ancien skieur du Tyrol du Sud, ne peut plus coacher de jeunes athlètes féminines pendant cinq ans et doit suivre une formation contre la violence.

Le journal Aargauer Zeitung rapporte que cet homme de 52 ans aurait insulté, agressé et observé les skieuses pendant qu'elles se douchaient. Elles s'entraînaient dans une association de Swiss Ski et étudiaient dans un lycée sportif. Il aurait dit : «Maintenant, vous devez écarter les jambes, sinon vous ne le ferez jamais.» et à la fin d'un camp, il aurait ajouté : «Femmes, agenouillez-vous comme il se doit.»

L'ancien athlète, qui a participé à deux descentes du Lauberhorn dans les années 1990, nie la plupart des accusations mais admet avoir utilisé le mot «fesses». Plusieurs victimes affirment avoir été touchées aux hanches et cuisses, présenté comme un échauffement habituel.

Autres plaintes

En 2023, Swiss Sport Integrity (SSI) est intervenu après une plainte d'une athlète. L'entraîneur est resté en poste avec des précautions. Ce n'est qu'après de nouvelles plaintes que l'affaire a avancé. Huit femmes, certaines avec leur mère, ont témoigné en pleurs, décrivant des crises de panique et des cauchemars fréquents.

À la fin de l'enquête, le Tribunal arbitral du sport a conclu que les déclarations des athlètes étaient crédibles. L'entraîneur a reçu une interdiction de cinq ans pour toute activité avec de jeunes sportives, doit suivre 25 heures de formation sur les violences, et payer plus de 3000 francs de frais judiciaires.

Dans son rapport, le groupe CH Media indique que seulement trois des athlètes concernées pratiquent encore le sport. Les autres ont arrêté et souffrent d'anorexie, de crises de panique ou d'anxiété.