Jeudi, une commission californienne a rejeté la demande de libération conditionnelle d'Erik Menendez. Lui et son frère Lyle sont tristement célèbres pour le meurtre de leurs parents aisés à Beverly Hills il y a plus de 35 ans.
Âgé de 54 ans, Erik Menendez a essuyé un refus de libération conditionnelle pour une durée de trois ans, d'après un communiqué. Cela présage mal pour son frère Lyle, 57 ans, dont la situation sera jugée vendredi.
Les frères Menendez font partie des prisonniers les plus connus des États-Unis. Leur procès dans les années 90 a été largement diffusé à la télé, et récemment, une série et un documentaire Netflix ont remis leur affaire sous les projecteurs.
Ils ont reconnu leurs actes.
La famille des frères et des personnalités comme Kim Kardashian demandaient leur libération conditionnelle. Ils ont argué des abus sexuels de leur père pour expliquer le meurtre de leurs parents.
Initialement condamnés à perpétuité sans possibilité de libération, leur peine a été allégée en mai après plus de 30 ans en prison. Cela ouvre la porte à une libération conditionnelle, décidée par une commission californienne. Ils devaient prouver leurs remords et leur innocuité.
Un groupe de soutien, incluant des proches, affirme qu'ils ont évolué positivement et assument pleinement leurs actions. Le procureur avait initialement accusé les frères, alors âgés de 18 et 21 ans, d'avoir tué pour hériter de 14 millions de dollars.
Le procureur dénonce l'impact des médias
Equipés de fusils, ils ont abattu leur père José Menendez à cinq reprises, visant les genoux. Leur mère Kitty est décédée en essayant de fuir. Ils ont d'abord blâmé la mafia, puis modifié leur récit. Les enquêteurs ont obtenu un enregistrement où Erik avoue le crime.
Leurs défenseurs ont plaidé la légitime défense, évoquant des années de violences sexuelles de leur père avec la complicité de leur mère. Le procureur Nathan Hochman s'oppose à toute réduction de peine.
Ils ont fourni cinq récits contradictoires durant l'enquête et n'ont jamais admis pleinement leur culpabilité, selon le procureur.
Le procureur affirme qu'ils persistent dans un récit erroné de défense, rejeté par le jury. Il souligne que la justice ne doit pas être affectée par les médias. Erik a été entendu par visioconférence jeudi.
Dossier distinct
La commission base ses décisions sur divers éléments : antécédents, dossiers pénitentiaires, et témoignages des parties concernées.
Avec le refus pour Erik, la libération de Lyle semble improbable. Même si recommandée, elle ne serait pas immédiate.
La procédure dure jusqu'à quatre mois, et le gouverneur Gavin Newsom a le pouvoir final d'approuver ou rejeter la libération conditionnelle.