Mercredi, l'équipe Israel-Premier Tech a refusé de quitter la Vuelta, contrairement à la suggestion du directeur technique de la course, après les perturbations causées par les protestations pro-palestiniennes à l'arrivée de la onzième étape à Bilbao.
Dans un communiqué, l'équipe a déclaré qu'Israel-Premier Tech est une formation professionnelle et qu'elle reste engagée à participer à la Vuelta. Toute autre option créerait un précédent risqué pour le cyclisme, affectant non seulement cette équipe mais toutes les autres.
L'équipe a plusieurs fois exprimé son respect pour le droit de manifester, à condition que les protestations restent pacifiques et ne mettent pas en danger la sécurité des coureurs.
Série d'incidents
Le directeur technique de la Vuelta, Kiko Garcia, avait précédemment suggéré que l'équipe Israel-Premier Tech pourrait se retirer pour mettre fin aux manifestations.
Kiko Garcia a estimé que la situation est difficile et qu'une solution doit être trouvée. Il a dit que la présence de l'équipe israélienne complique la sécurité des autres participants.
La forte présence de manifestants pro-palestiniens à Bilbao a conduit les organisateurs à écourter la onzième étape mercredi, sans désigner de vainqueur, marquant le dernier épisode d'une série de perturbations lors de la course.
Manifestations
Depuis le départ de la Vuelta le 23 août, et surtout depuis son entrée en Espagne le 27, des manifestations quotidiennes ont eu lieu, avec des militants protestant contre la participation de l'équipe Israel Premier Tech à ce grand Tour.
Kiko Garcia a souligné que les organisateurs ne peuvent pas prendre de décisions unilatérales car le règlement les oblige à inclure toutes les équipes. Il a ajouté que la priorité est désormais la protection de tous, pas seulement de l'équipe israélienne.
Il a appelé les manifestants à éviter la violence, mais a estimé qu'il faut évaluer si la présence de l'équipe met en péril la Vuelta, l'une des trois grandes courses cyclistes, ou si elle continue à poser des risques.
Israel Premier-Tech a affirmé que les organisateurs et la police font de leur mieux pour assurer la sécurité, et que l'équipe les remercie. Cependant, le comportement des manifestants à Bilbao était dangereux et contre-productif, privant les fans basques d'une arrivée méritée.
L'Union cycliste internationale a condamné fermement les actions qui ont conduit à la neutralisation de la onzième étape de la Vuelta.
L'UCI estime que le cyclisme ne doit pas être utilisé comme un outil de sanction et exprime son soutien aux équipes, au personnel et aux coureurs, qui doivent pouvoir concourir dans des conditions sûres et sereines.