Laurent Vinatier, déjà emprisonné, doit comparaître lundi à Moscou pour des accusations d'espionnage. L'audience se tiendra à huis clos, selon une porte-parole du tribunal.
On ignore encore si des charges précises ont été retenues contre lui. Incarcéré depuis juin 2024, il travaillait pour une ONG suisse de médiation dans les conflits, notamment en Ukraine.
Condamné précédemment pour non-enregistrement, il risque maintenant jusqu'à 20 ans de prison pour espionnage.

La mère de Laurent Vinatier exprime son manque de surprise face aux nouvelles accusations. Elle dit que les autorités françaises n'ont reçu que peu d'informations de la part de la Russie.
Il a été transféré à la prison de Lefortovo, réputée pour les affaires politiques. La France demande sa libération, accusant la Russie de prendre des otages, dans un contexte de relations tendues.
Ses recherches portaient sur le conflit
Lors de son premier procès, il a admis ne pas s'être enregistré, mais a plaidé l'ignorance. Il collectait des informations sur les activités militaires.
Il travaillait depuis longtemps sur le conflit russo-ukrainien, effectuant des voyages dans les deux pays. Cette affaire intervient dans un contexte de tensions accrues entre la France et la Russie.